L’activité de la construction va diminuer au 1er semestre 2020, notamment due à la difficulté de finaliser les chantiers dans les temps. Les livraisons des programmes seront d’autant reportées.
Reporté ne veut pas dire annulé ! Le déficit chronique que nous connaissons dans les zones tendues ne va pas disparaître avec cette crise.
Les logiques d’investissement resteront pour grande partie les mêmes.
Les beaux jours après la crise vont sûrement amener des changements, dans notre façon d’habiter, de travailler et encore plus de consommer.
Toutefois le sous-jacent immobilier et sa résistance ne sont pas à sous-estimer, d’autant plus dans le secteur résidentiel qui offre un profil défensif, grâce notamment à la stabilité de ses revenus et sa capacité à maintenir des valorisations résistant aux crises.
Le marché de l’investissement sera impacté sur ce premier semestre 2020. Pourtant l’immobilier continuera d’offrir des rendements attractifs. Nous pourrions assister à un glissement chez certain, d’actifs plus volatiles vers de la sécurisation immobilière.
Nous ne devons pas avoir une lecture court termiste de la situation. Bien au contraire !
Ce que nous vivons est exceptionnel, nous amenant à changer complètement notre regard sur nos différentes situations. Le marché immobilier saura s‘inspirer de ces aléas afin de créer d’autres opportunités.